Zenash Gezmu nous a quittés...

Nous apprenons une bien triste nouvelle aujourd'hui, le décès de l'athlète Ethiopienne licenciée au Stade Français Zenash Gezmu

Toutes mes condoléances à sa famille et proches.

Triple victoire au Marathon de Sénart 2014-2015-2016

Lalie, tu connais les circonstances de son décès

Photo candide

candide a écrit :

Triple victoire au Marathon de Sénart 2014-2015-2016

Lalie, tu connais les circonstances de son décès

Photo candide

Oui c'est horrible mais comme pour l'instant rien a été communiqué, par respect, je ne dis rien...

Lalie a écrit :

Oui c'est horrible mais comme pour l'instant rien a été communiqué, par respect, je ne dis rien...

Facebook Stade Français

Lalie a écrit :

candide a écrit : Triple victoire au Marathon de Sénart 2014-2015-2016

Lalie, tu connais les circonstances de son décès

Photo candide

Oui c'est horrible mais comme pour l'instant rien a été communiqué, par respect, je ne dis rien...

Article 20mn

Que cet homme paye à vie !!!!!

Pour le Parisien, le meurtrier serait éthiopien (et pas érythréen comme l'a écrit 20 minutes)

Lalie a écrit :

Lalie a écrit : candide a écrit : Triple victoire au Marathon de Sénart 2014-2015-2016

Lalie, tu connais les circonstances de son décès

Photo candide

Oui c'est horrible mais comme pour l'instant rien a été communiqué, par respect, je ne dis rien...

Article 20mn

Que cet homme paye à vie !!!!!

Condoléances à ses proches et ceux et celles qui l'ont connue et appréciée.

La République 77 29/11/2017

candide a écrit :

Pour le Parisien, le meurtrier serait éthiopien (et pas érythréen comme l'a écrit 20 minutes)

ça change quoi?

maelstrom77 a écrit :

candide a écrit : Pour le Parisien, le meurtrier serait éthiopien (et pas érythréen comme l'a écrit 20 minutes)

ça change quoi?

Candide devrait aussi préciser si le meurtrier était à jour de sa licence FFA

maelstrom77 a écrit :

ça change quoi?

Face à un tel drame, donner des infos inexactes relève de l'indécence

Le Parisien 29/11/2017

Ouest-France 30/11/2017

candide a écrit :

maelstrom77 a écrit : ça change quoi?

Face à un tel drame, donner des infos inexactes relève de l'indécence

Le Parisien 29/11/2017

Soulever des infos inexactes dont 95% des gens se foutent relèvent encore + de l'indécence.

ken a écrit :

maelstrom77 a écrit : candide a écrit : Pour le Parisien, le meurtrier serait éthiopien (et pas érythréen comme l'a écrit 20 minutes)

ça change quoi?

Candide devrait aussi préciser si le meurtrier était à jour de sa licence FFA

Etonnant oui ...comme quoi ...

Un hommage lui sera apparemment rendu en courant dans les rues de paris mercredi 6 (plus d info sur facebook)
Lors du cross de neuilly sur marne aussi dimanche prochain
Tragedie sordide.

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Eole a écrit :

Un hommage lui sera apparemment rendu en courant dans les rues de paris mercredi 6 (plus d info sur facebook)
Lors du cross de neuilly sur marne aussi dimanche prochain
Tragedie sordide.

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Minute News 04/12/2017

l'equipe :

C'était dimanche dernier, au parc du Croissant vert, lors des Championnats départementaux de cross de Seine-Saint-Denis. Les organisateurs, juste avant le départ de la course féminine, ont voulu dire quelques mots pour Zenash Gezmu. Un hommage simple et émouvant, comme l'était cette jeune femme de 1,50 m pour 38 kilos de volonté. Patrice Casrouge se tient serré contre son amie, immobile et bouleversé. Il devait faire un footing lundi matin. «Mais je m'étais fait mal au dos au travail.» Patrice est cascadeur à Disney. Il fut autrefois champion de France de motocross avant qu'un grave accident l'oblige à arrêter la compétition. Alors il s'est reconverti dans le marathon. C'est ainsi qu'il a rencontré Zenash, au club de Neuilly-sur-Marne. Il habite à deux pas du parc du Croissant vert. Sur une étagère, Patrice a posé une photo de lui et de Zenash. C'était à l'arrivée du marathon d'Amsterdam l'année passée. Zenash avait fini 6e en 2h32'48”. Un temps qui l'avait placée au 2e rang au bilan de l'année des licenciées de la Fédération française d'athlétisme. Mais pas du bilan français. Zenash avait vu sa demande de naturalisation repoussée en raison de son manque de maîtrise de la langue française. Elle était arrivée sur le territoire le dernier week-end de novembre 2009 à l'occasion du marathon de La Rochelle, qu'elle avait terminé en 2h48'05. Elle n'avait alors que 19 ans.

Après la course, elle repart prendre l'avion pour l'Éthiopie. C'est en arrivant à Roissy qu'elle se sauve. Part seule dans la nuit le long de l'autoroute A1 vers Paris. Elle ne connaît rien de ce monde. Mais elle marche dans le noir sur la bande d'arrêt d'urgence. Les voitures la frôlent dangereusement. L'une d'elle s'arrête. «C'était un Sénégalais», raconte Patrice. Il aura fallu beaucoup de longs footings le long de la Marne pour qu'un jour Zenash, si réservée, lui confie son histoire. «Ce monsieur l'a ramenée dans sa famille. Ils l'ont logée une quinzaine de jours puis l'ont emmenée auprès d'une église éthiopienne.» Zenash fait alors une demande d'asile qui lui est accordée. C'est là qu'elle rencontre un autre de ces «anges gardiens» qui vont jalonner ce parcours de vie ou plutôt de survie. Claude Marie est alors éducateur dans une association d'entraide aux jeunes femmes en difficulté. «On lui a trouvé un foyer de jeunes travailleurs dans le VIIIe arrondissement.» Elle bénéficiait également de cours de français.

«Je la rencontrais deux à trois fois par semaine, elle voulait continuer à courir.» Elle dispute des courses en Île-de-France, le marathon de Paris en 2012. «Je lui ai conseillé de faire des courses moins prestigieuses mais où il y aurait moins de concurrence et donc où elle pourrait gagner des primes.» C'est ainsi qu'elle dispute et remporte le marathon de Sénart en 2014. Elle le gagnera à trois reprises. «J'étais à l'arrivée au stand de podologie, raconte Bernard Oger, et je voyais que personne ne s'occupait d'elle. Alors j'ai récupéré une couverture et elle est restée auprès de moi jusqu'au dernier concurrent. On a sympathisé.» Bernard s'occupe du service nettoyage des Buttes-Chaumont. «Je commençais tôt comme elle. On se voyait de temps en temps pour prendre un café. Zenash travaillait comme femme de ménage dans les hôtels. Elle se levait à 5 heures et partait courir dans Paris. Elle courait sur les grands boulevards jusqu'à Nation. Puis elle allait prendre son boulot.» Une vie de peine. Le moindre de ses maigres cachets qu'elle gagnait le week-end dans des courses, elle l'envoyait là-bas, chez elle, à Bekoji. C'est un grand village de la région Oromo d'où sont originaires Kenenisa Bekele, les sœurs Dibaba, Derartu Tulu... Ses parents y sont fermiers. L'une de ses sœurs disputait la semaine dernière un semi-marathon en Inde. Elle a aussi un frère coureur, Dejene, qui l'a retrouvée en 2014 à Paris. Mais n'est pas resté. Il a rejoint la jungle de Calais. Avant de parvenir à monter dans un camion pour l'Angleterre. Il vit désormais à Liverpool et gagne sa vie avec les primes de courses sur route.

Zenash a couru à Vanves, au CA Montreuil. Puis Bernard Oger l'a recommandée à Nicolas Valat, président du club de Neuilly-sur-Marne. C'est lui qui a organisé le petit hommage lors des départementaux de cross, qui lui a fait un moment ses plans d'entraînement, trouvé un logement. Un studio propret au 3e étage d'une petite résidence qui donnait sur le stade champêtre de rugby Guy-Boniface. «On était allés chercher des meubles à Ikea», sourit Patrice Casrouge. Parfois, Patrice l'emmenait dans la Manche, chez ses parents, courir des petites courses locales comme le semi-marathon de la Côte des Vikings, qu'elle a gagné en juin. Mais elle courait trop. Les 700 euros de ménage ne suffisaient pas. Il fallait vivre et faire vivre les siens. Elle s'est blessée au dos. Mais commençait à guérir.

Jusqu'à ce foutu 27 novembre. Elle devait faire une sortie longue avec Fatoumata Sankharé. «On avait sympathisé sur des compétitions et ces derniers temps nous étions devenues très proches. C'est comme ça qu'elle a rejoint notre groupe d'entraînement de Frédéric Belouze au Stade Français au mois d'octobre.» Fatoumata est infirmière de nuit à l'hôpital Bichat. Pas facile de préparer le marathon dans ces conditions. Elle avait trouvé de la force chez cette petite éthiopienne. «Zenash avait une volonté incroyable. Ne se plaignait jamais. On devait préparer ensemble le marathon de Paris, elle allait me conseiller. Elle n'est pas venue à la dernière séance mais je ne me suis pas inquiétée.»

Mardi 28, un homme au visage griffé s'est présenté au commissariat du XVIIIe arrondissement. Les policiers ne l'ont pas compris. Il ne parlait pas français. Avec l'aide d'un interprète, il a alors expliqué qu'il avait tué une jeune femme. Les policiers l'ont accompagné sur les lieux du crime dont il s'accusait. Ils ont forcé la porte de l'appartement et ont découvert le corps de Zenash, gisant sur le sol. Son crâne était entaillé. Elle avait été violemment frappée à la tête avec une coupe, celle que l'on remet au vainqueur à l'arrivée des courses. Les policiers retrouveront le sac dont s'était débarrassé le meurtrier avec le socle du trophée. L'autopsie révélera que Zenash est décédée par asphyxie. Étouffée. Pour quel motif ? Son meurtrier était arrivé comme elle pour disputer une course, Marvejols-Mende, en 2015. Et comme elle, il n'était pas reparti. Il avait obtenu l'asile mais visiblement en tant qu'Érythréen. Il était en effet d'ethnie tigréenne, la même que les Érythréens. C'est plus facile d'obtenir l'asile quand on vient de ce pays. Zenash l'avait emmené au club de Neuilly, pour qui il avait disputé un cross. Puis plus personne ne l'avait jamais revu.

Avait-il voulu lui imposer de loger chez elle d'autres coureurs éthiopiens ? Était-il seul ? La dispute aurait-elle mal tourné ? On ne sait pas. L'enquête se poursuit. Jeudi 30, l'homme a tenté de se suicider au dépôt avec son bas de jogging. Mercredi 6, il était toujours dans le coma. «Ce sont deux vies cassées, soupire Claude Marie. Cette jeune femme si volontaire venue de si loin pour espérer une vie meilleure et morte comme ça, à 27 ans.» Elle s'appelait Zenash Gezmu

Merci pour tes copier coller lp

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Eole a écrit :

Merci pour tes copier coller lp

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Je te suis Eole, pour remercier lp2814 de nous avoir transmis ce message !