Eole a écrit :Heureusement qu on sait pas qui est le meilleur a la base. Par contre on sait qui n'en branle pas beaucoup en aerobie chez les plus jeunes par exemple (oui c est nous 
).
On sait aussi pourquoi celui qui veut courir et se defoncer en be-mi trouvera le foot et meme l aviron pour ca .
Et on a curieusement par contre pas mal de coureurs de 800 qui s en sortent plutot pas mal apres avoir appris gamme et technique de course que les kenyans ne font pas aussi bien que nous (ou du moins dans un registre moins techniciste)
Y a donc de la place au milieu pour des gens pas trop degueu et pour qui le trail (comme la route jadis) est un bon marche pied pour essayer, reussir ou pas, se decouvrir des qualites qui n apparaissaient pas en phase prepubere et avec une croyance parfois tres limitante construite la dessus.. (t es nul en force et coordination.. bin ouai a 12 ans ta vie est finie c est bien connu!)
Apres tu decouvriras que le gars a un peu marché en vacances avec ses parents ou fais de la natation ou parfois un declenchement comme l'armee , jusque la revelation a maturite venue avec la chance ou pas de croiser un coach pas trop enferme dans des principes de developpement classiques court/long (ceux que tu places en quasi dogme a la base de ta reflexion de vieux tromblon de l athle ... c est cadeau hein tu sais bien 
)
Apres
Combien sont ils comme ca potentiellement dans la nature ?
Dans quels coins de france une pratique aerobie reste repandue et consistante pour qu un phenomene social de ce type de pratique (croisees en plus avec velo, ski de fond, tri etc) debouche sur quelques revelations statistiquement probables ?
Ces profils seraient ils aussi visibles si on n'etait pas dans le creux du creux niveau athle traditionnel ...?
Et enfin , mdr, comment peut on ne pas voir ca en 2023 quand meme la ffa a compris qu il y avait un coup a jouer sur la pratique du trail chez les jeunes desormais ?
(Piquée et preoccupee sans doute aussi par un debut de son developpement hors delegation ministerielle..)
Vraiment phil faut ouvrir les yeux , ou les fermer.. mais pas etre candide a ce point 
Je ne suis pas sûr que l’on parle exactement de la même chose. Parce que oui, je suis d’accord avec la quasi-totalité de ce que tu dis, notamment la frilosité de notre athlé traditionnel à travailler l’aérobie des plus jeunes et, un peu plus tard, à mélanger les genres. Mais là tu parles du général alors que moi je te parle du cas particulier Daru.
Et là tu auras du mal à me faire croire que beaucoup d’athlètes qui possèdent une grosse endurance peuvent, à 34 ans et pour une première année de spécialisation après des années passées sur du très long, réaliser 8’31" au 3000m steeple, même si cette grosse endurance permet certainement d’aborder le travail spécifique sur du beaucoup plus court dans les meilleures conditions. Il faut quand même des dons de « vitesse de base » importants qui ne se révèlent pas brusquement à 34 ans. Nul doute qu’à 29 ans, quand il a commencé la compétition, il les possédait déjà et sans doute davantage encore qu’à 34, même s’ils n’étaient pas « travaillés ».
De plus, vu ses très bons résultats en trail dès sa première année de compétition en 2017, nul doute aussi qu’il possédait déjà un sacré bagage en aérobie (même s’il a certainement encore progressé après dans ce domaine), conséquence sans doute de son métier et entraînement de militaire (je suppose qu’il s’est engagé jeune). Après, je ne sais évidemment pas ce qu’il faisait comme sport à 14-15 ans. Aussi je me dis que s’il avait, dès ses débuts à 29 ans (et même davantage encore un peu plus jeune) été orienté sur du plus court, ce n’est pas 8’31" sur 3000m steeple qu’il aurait pu faire, mais bien mieux !
En tout cas j’attends de voir s’il va continuer sur cette distance et si, malgré son âge, il y a encore une marge de progression.
On a déjà parlé de Marjolaine Nicolas au marathon, mais que dire de Nicolas-Marie Daru ?
)