bruno a écrit :forumiste a écrit : bruno a écrit : il me semble avoir lu que les aménagements étaient vraiment important et le travail quasi inexistant
Si je peux me permettre tu dois confondre avec une histoire actuelle
.
non
De toutes façons on ne peut raisonnablement pas imaginer un athlète atteignant les temps et le niveau de Michel Jazy sans un entraînement intensif et donc aussi la récupération qui va avec.
Vraisemblablement l'aménagement de son travail de typographe (à l'Equipe !
) devait être très important, surtout en période de compétitions, et devait lui permettre de vivre sportivement en "presque" pro, tout en lui assurant un salaire décent. Petits "arrangements" de l'époque pour nos grands champions... Il y en avait bien d'autres ailleurs, dans les pays de l'Est par exemple (les "militaires") !
Maintenant sur le fond, il est clair qu'avoir une activité annexe au sport, même minime, permet sans doute à beaucoup de prendre un peu de recul, de relativiser le quotidien, et de ne pas gamberger constamment et inutilement sur la petite douleur derrière la cuisse ou les temps du dernier entraînement qui ne sont pas fameux.
Mais, au delà des aspects strictement physiques, je crois que la façon d'aborder le haut niveau est un peu en fonction de la personnalité de chacun(e). Certains ont besoin de "se sortir" régulièrement de leur activité principale pour garder un peu de fraicheur, alors que d'autres, à l'inverse, ont besoin pour être performant de vivre en "vase clos" cette activité et de se donner l'assurance qu'ils font vraiment le maximum possible pour réussir.
Un peu comme la façon de se concentrer avant une grande compétition, très variable selon les sportifs. Pour certains il est nécessaire de "dramatiser" la chose, voire de développer de l'agressivité, d'autres vont "entrer en eux mêmes" et faire le vide, et il y en a même qui vont tout faire pour ne pas penser à l'enjeu et vont en plaisanter.