ALAIN25 a écrit : 
Eole a écrit : schpountz a écrit :Pour les femmes, c'est assez simple, qui domine le cross depuis 2ans ? Manon Trapp. Même devant des Woldu, Bouchard...
A partir de là, je ne vais pas dire que Manon est nulle, bien loin de là, mais elle joue top 5 espoirs mais pas mieux, ce qui signifie que nos meilleurs séniors pourraient jouer top 10 espoir. Tu l'étends aux seniors ça donne le résultat qu'on a. Je ne vois donc pas en quoi c'est choquant par rapport à ce qui était attendu ?
Après, y'a Cecile Jarrousseau que j'adore, qui avait fait un long break, qui revient et est 2ème française, ça interpelle sur le niveau globale non ?
Ca nous montre juste un peu plus qu'on est dans un sacré creux en effet . La question etant de savoir si c est pas plutot un nouveau niveau general plus bas pour l'avenir , ce qui serait a la fois un peu triste et a minima un moyen d' ouvrir les yeux sur ce que produit concretement notre formation u16-u12 desormais ..
J'échangeais hier à ce propos avec un tiers dans un autre registre, celui du sprint. Dans un registre plus âgé savez-vous quelle place occuperait en 2022 (53 ans + tard....) Nicole Montandon sur 200m au bilan annuel et championnat Elite tout comme son mari Jack Pani en longueur....
Evidemment ce n'est guère réjouissant
, encore qu'il soit souvent un peu réducteur de comparer les RP des champions du passé avec les bilans d'une saison donnée. Dans ce même registre je peux même te trouver beaucoup mieux avec, par exemple, le poids. Chez les hommes le RP des 3 meilleurs d'il y a une cinquantaine d'année (Brouzet, Colnard, Beer) se positionneraient à la 1ère, 2ème ex aequo et 4 ème place du bilan 2022. Chez les femmes, les 2 championnes de quelques petites années plus tard (Créantor, Bertimon) seraient de loin 1ère et 2ème !
Alors voilà, la densité en qualité de notre athlétisme de compétition était certainement plus importante dans ces années-là, en regard bien entendu des perfs internationales de l'époque. Mais cela dit, au niveau de la super élite ce n'était pas forcément mieux qu'aujourd'hui, les médailles ne tombaient pas pour autant à foison, et l’on guettait déjà, encore et toujours les 2 ou 3 super champions(ionnes) qui sauveraient les meubles médiatiques. 
Après si tu veux conclure de tout ça que notre athlétisme file quand même un mauvais coton, je vais te rejoindre.
Mais ce n’est pas d’aujourd’hui que ceux qui suivent les choses d’un peu près s’en sont aperçus, et ce ne serait pas, très loin de là, le 1er débat sur les questions du pourquoi et du comment y remédier! On le sait tous, les raisons sont multiples, à différents niveaux, et sont pour la plupart difficilement combattables. Alors évidemment que l’on peut toujours faire mieux aux entournures, et que l’on peut sans doute reprocher des choses à la fédé et à nos dirigeants, mais franchement je ne vois pas bien qui, à leur place, pourrait sortir de son chapeau des idées géniales et réalisables, et être beaucoup plus efficaces que les présents face à des montagnes qui dépassent souvent le cadre de l’athlé et des pouvoirs de la Fédé.
Alors oui on constate, mais sans trop savoir que faire sur le fond… 