Peut-être l'intérêt d'un entraîneur professionnel ?
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Changement pour Benjamin Robert.
Date du message : jeudi 3 octobre 2024 à 17h58
Date du message : jeudi 3 octobre 2024 à 23h08
Mexico68 a écrit :Peut-être l'intérêt d'un entraîneur professionnel ?
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C est la manière la plus simple de voir le problème
On a des entraîneurs professionnels en France
On en a même qui ont entraîné des athlètes étrangers concurrents de français ...
Ce monde du haut niveau est tellement paradoxal , mais en tout cas content pour Bébert s il trouve son bonheur en Grande Bretagne .
Date du message : vendredi 4 octobre 2024 à 00h14
Eole a écrit :Mexico68 a écrit :Peut-être l'intérêt d'un entraîneur professionnel ?
LienC est la manière la plus simple de voir le problème
On a des entraîneurs professionnels en France
On en a même qui ont entraîné des athlètes étrangers concurrents de français ...
Ce monde du haut niveau est tellement paradoxal , mais en tout cas content pour Bébert s il trouve son bonheur en Grande Bretagne .
Il parle pour le cas personnel de S.Gamel. Après combien d'athlètes français de haut niveau sont dans ce cas? Difficile à savoir non?
Date du message : vendredi 4 octobre 2024 à 08h35
Mexico68 a écrit :Eole a écrit :Mexico68 a écrit :Peut-être l'intérêt d'un entraîneur professionnel ?
LienC est la manière la plus simple de voir le problème
On a des entraîneurs professionnels en France
On en a même qui ont entraîné des athlètes étrangers concurrents de français ...
Ce monde du haut niveau est tellement paradoxal , mais en tout cas content pour Bébert s il trouve son bonheur en Grande Bretagne .Il parle pour le cas personnel de S.Gamel. Après combien d'athlètes français de haut niveau sont dans ce cas? Difficile à savoir non?
Ca doit se savoir au niveau de la DTN. Enfin souhaitons le.
Mais comme tu ne sembles pas bien comprendre mon propos, combien d'athlètes acceptent désormais d être pris en charge par un système avec des professionnels , si on considère qu'ils vont plutôt privilégier une continuité, un affect, du confort, de la stabilité géographique
On entend des athlètes (enfin une dans un cas précis recent) dire que nos techniciens (et y compris des professionnels) ne sont pas bons, même sur nos disciplines fortes , alors qu'ils étaient entraînés par de non spécialistes.. D'autres disent qu'il faut carrément importer de la compétence étrangère , mais avec quel argent si les athlètes n'en ont pas eux même .
Enfin on a même vu un coach de champion olympique se retrouver obligé de partir en Chine, après que "son" athlète ait été capte par un autre coach français, au debotté, sans qu'on essaie de faire grand chose pour garder ce jeune coach en le sécurisant financièrement et sportivement .
Alors oui des coachs professionnels mais par où commencer si déjà on a pas su garder un existant dont on pourrait dire pis que pendre, alors que c'est peut être son administration et gestion qui ont peches...
Date du message : vendredi 4 octobre 2024 à 12h32
Eole a écrit :Mexico68 a écrit :Eole a écrit :Mexico68 a écrit :Peut-être l'intérêt d'un entraîneur professionnel ?
LienC est la manière la plus simple de voir le problème
On a des entraîneurs professionnels en France
On en a même qui ont entraîné des athlètes étrangers concurrents de français ...
Ce monde du haut niveau est tellement paradoxal , mais en tout cas content pour Bébert s il trouve son bonheur en Grande Bretagne .Il parle pour le cas personnel de S.Gamel. Après combien d'athlètes français de haut niveau sont dans ce cas? Difficile à savoir non?
Ca doit se savoir au niveau de la DTN. Enfin souhaitons le.
Mais comme tu ne sembles pas bien comprendre mon propos, combien d'athlètes acceptent désormais d être pris en charge par un système avec des professionnels , si on considère qu'ils vont plutôt privilégier une continuité, un affect, du confort, de la stabilité géographique
On entend des athlètes (enfin une dans un cas précis recent) dire que nos techniciens (et y compris des professionnels) ne sont pas bons, même sur nos disciplines fortes , alors qu'ils étaient entraînés par de non spécialistes.. D'autres disent qu'il faut carrément importer de la compétence étrangère , mais avec quel argent si les athlètes n'en ont pas eux même .
Enfin on a même vu un coach de champion olympique se retrouver obligé de partir en Chine, après que "son" athlète ait été capte par un autre coach français, au debotté, sans qu'on essaie de faire grand chose pour garder ce jeune coach en le sécurisant financièrement et sportivement .
Alors oui des coachs professionnels mais par où commencer si déjà on a pas su garder un existant dont on pourrait dire pis que pendre, alors que c'est peut être son administration et gestion qui ont peches...
Bah oui, l'éternelle arlésienne du professionalisme à tout niveau de l'athlé en France, cette belle fille que l'on croit apercevoir de temps en temps sans jamais vraiment la voir, et dont on peut même se demander, hors pour quelques très rares, si elle sera capable un jour de se montrer de la tête aux pieds dans sa totalité...
Alors oui d'accord avec toi, on peut toujours brandir les "Il faut" et les "yaka", mais par quel bout prendre la question dans un contexte où les moyens financiers de la fédé, des clubs et de la plupart des athlètes de haut niveau sont bien limités, et où il ne faut pas trop compter sur le privé pour investir dans un sport aussi peu médiatique au quotidien ? Sans compter les désidérata des uns et des autres qui ne vont pas toujours dans le même sens...
Autrement j'ai lu un truc dans l'article sur Benjamin Robert qui m'a fait sourire quand il indique que dans son nouveau groupe d'entraînement il fera désormais plus de qualitatif et moins de quantitatif. Je ne suis pas entraîneur, mais depuis 60 ans que je m'intéresse à l'athlétisme, c'est une sorte de débat "tarte à la crème" qui revient finalement régulièrement : "est-ce utile de faire beaucoup de caisse quand on fait du 800m" ?, Pire même "est-ce-que ça ne nuit pas à la perf" ? Je crois que la première fois que j'ai lu ce genre de débat (dans l'équipe bien sûr), ça devait être à propos de la préparation de Jean-Pierre Dufrene pour les JO de 1968 et la déception engendrée par sa perf à ces JO...
Message modifié le vendredi 4 octobre 2024 à 12h33 par philathle
Date du message : vendredi 4 octobre 2024 à 17h07
philathle a écrit :Eole a écrit :Mexico68 a écrit :Eole a écrit :Mexico68 a écrit :Peut-être l'intérêt d'un entraîneur professionnel ?
LienC est la manière la plus simple de voir le problème
On a des entraîneurs professionnels en France
On en a même qui ont entraîné des athlètes étrangers concurrents de français ...
Ce monde du haut niveau est tellement paradoxal , mais en tout cas content pour Bébert s il trouve son bonheur en Grande Bretagne .Il parle pour le cas personnel de S.Gamel. Après combien d'athlètes français de haut niveau sont dans ce cas? Difficile à savoir non?
Ca doit se savoir au niveau de la DTN. Enfin souhaitons le.
Mais comme tu ne sembles pas bien comprendre mon propos, combien d'athlètes acceptent désormais d être pris en charge par un système avec des professionnels , si on considère qu'ils vont plutôt privilégier une continuité, un affect, du confort, de la stabilité géographique
On entend des athlètes (enfin une dans un cas précis recent) dire que nos techniciens (et y compris des professionnels) ne sont pas bons, même sur nos disciplines fortes , alors qu'ils étaient entraînés par de non spécialistes.. D'autres disent qu'il faut carrément importer de la compétence étrangère , mais avec quel argent si les athlètes n'en ont pas eux même .
Enfin on a même vu un coach de champion olympique se retrouver obligé de partir en Chine, après que "son" athlète ait été capte par un autre coach français, au debotté, sans qu'on essaie de faire grand chose pour garder ce jeune coach en le sécurisant financièrement et sportivement .
Alors oui des coachs professionnels mais par où commencer si déjà on a pas su garder un existant dont on pourrait dire pis que pendre, alors que c'est peut être son administration et gestion qui ont peches...Bah oui, l'éternelle arlésienne du professionalisme à tout niveau de l'athlé en France, cette belle fille que l'on croit apercevoir de temps en temps sans jamais vraiment la voir, et dont on peut même se demander, hors pour quelques très rares, si elle sera capable un jour de se montrer de la tête aux pieds dans sa totalité...
Alors oui d'accord avec toi, on peut toujours brandir les "Il faut" et les "yaka", mais par quel bout prendre la question dans un contexte où les moyens financiers de la fédé, des clubs et de la plupart des athlètes de haut niveau sont bien limités, et où il ne faut pas trop compter sur le privé pour investir dans un sport aussi peu médiatique au quotidien ? Sans compter les désidérata des uns et des autres qui ne vont pas toujours dans le même sens...Autrement j'ai lu un truc dans l'article sur Benjamin Robert qui m'a fait sourire quand il indique que dans son nouveau groupe d'entraînement il fera désormais plus de qualitatif et moins de quantitatif. Je ne suis pas entraîneur, mais depuis 60 ans que je m'intéresse à l'athlétisme, c'est une sorte de débat "tarte à la crème" qui revient finalement régulièrement : "est-ce utile de faire beaucoup de caisse quand on fait du 800m" ?, Pire même "est-ce-que ça ne nuit pas à la perf" ? Je crois que la première fois que j'ai lu ce genre de débat (dans l'équipe bien sûr), ça devait être à propos de la préparation de Jean-Pierre Dufrene pour les JO de 1968 et la déception engendrée par sa perf à ces JO...
Et Dufresne faisait-il plus de caisse que de qualité à ce moment-là?
Date du message : samedi 5 octobre 2024 à 08h23
Mexico68 a écrit :philathle a écrit :Eole a écrit :Mexico68 a écrit :Eole a écrit :Mexico68 a écrit :Peut-être l'intérêt d'un entraîneur professionnel ?
LienC est la manière la plus simple de voir le problème
On a des entraîneurs professionnels en France
On en a même qui ont entraîné des athlètes étrangers concurrents de français ...
Ce monde du haut niveau est tellement paradoxal , mais en tout cas content pour Bébert s il trouve son bonheur en Grande Bretagne .Il parle pour le cas personnel de S.Gamel. Après combien d'athlètes français de haut niveau sont dans ce cas? Difficile à savoir non?
Ca doit se savoir au niveau de la DTN. Enfin souhaitons le.
Mais comme tu ne sembles pas bien comprendre mon propos, combien d'athlètes acceptent désormais d être pris en charge par un système avec des professionnels , si on considère qu'ils vont plutôt privilégier une continuité, un affect, du confort, de la stabilité géographique
On entend des athlètes (enfin une dans un cas précis recent) dire que nos techniciens (et y compris des professionnels) ne sont pas bons, même sur nos disciplines fortes , alors qu'ils étaient entraînés par de non spécialistes.. D'autres disent qu'il faut carrément importer de la compétence étrangère , mais avec quel argent si les athlètes n'en ont pas eux même .
Enfin on a même vu un coach de champion olympique se retrouver obligé de partir en Chine, après que "son" athlète ait été capte par un autre coach français, au debotté, sans qu'on essaie de faire grand chose pour garder ce jeune coach en le sécurisant financièrement et sportivement .
Alors oui des coachs professionnels mais par où commencer si déjà on a pas su garder un existant dont on pourrait dire pis que pendre, alors que c'est peut être son administration et gestion qui ont peches...Bah oui, l'éternelle arlésienne du professionalisme à tout niveau de l'athlé en France, cette belle fille que l'on croit apercevoir de temps en temps sans jamais vraiment la voir, et dont on peut même se demander, hors pour quelques très rares, si elle sera capable un jour de se montrer de la tête aux pieds dans sa totalité...
Alors oui d'accord avec toi, on peut toujours brandir les "Il faut" et les "yaka", mais par quel bout prendre la question dans un contexte où les moyens financiers de la fédé, des clubs et de la plupart des athlètes de haut niveau sont bien limités, et où il ne faut pas trop compter sur le privé pour investir dans un sport aussi peu médiatique au quotidien ? Sans compter les désidérata des uns et des autres qui ne vont pas toujours dans le même sens...Autrement j'ai lu un truc dans l'article sur Benjamin Robert qui m'a fait sourire quand il indique que dans son nouveau groupe d'entraînement il fera désormais plus de qualitatif et moins de quantitatif. Je ne suis pas entraîneur, mais depuis 60 ans que je m'intéresse à l'athlétisme, c'est une sorte de débat "tarte à la crème" qui revient finalement régulièrement : "est-ce utile de faire beaucoup de caisse quand on fait du 800m" ?, Pire même "est-ce-que ça ne nuit pas à la perf" ? Je crois que la première fois que j'ai lu ce genre de débat (dans l'équipe bien sûr), ça devait être à propos de la préparation de Jean-Pierre Dufrene pour les JO de 1968 et la déception engendrée par sa perf à ces JO...
Et Dufresne faisait-il plus de caisse que de qualité à ce moment-là?
Hou là ça fait longtemps hein, et à l'époque j'étais encore bien jeune et pas du tout au fait de ces choses-là, mais oui je crois bien que c'est ça. Je me souviens qu'un entraîneur (ou un autre athlète, je ne sais plus...) avait déclaré, en exagérant certainement un tantinet un truc du genre : "On m'aurait dit que Dufresne préparait le marathon que je n'aurais pas été surpris"
Date du message : samedi 5 octobre 2024 à 08h38
philathle a écrit :Mexico68 a écrit :philathle a écrit :Eole a écrit :Mexico68 a écrit :Eole a écrit :Mexico68 a écrit :Peut-être l'intérêt d'un entraîneur professionnel ?
LienC est la manière la plus simple de voir le problème
On a des entraîneurs professionnels en France
On en a même qui ont entraîné des athlètes étrangers concurrents de français ...
Ce monde du haut niveau est tellement paradoxal , mais en tout cas content pour Bébert s il trouve son bonheur en Grande Bretagne .Il parle pour le cas personnel de S.Gamel. Après combien d'athlètes français de haut niveau sont dans ce cas? Difficile à savoir non?
Ca doit se savoir au niveau de la DTN. Enfin souhaitons le.
Mais comme tu ne sembles pas bien comprendre mon propos, combien d'athlètes acceptent désormais d être pris en charge par un système avec des professionnels , si on considère qu'ils vont plutôt privilégier une continuité, un affect, du confort, de la stabilité géographique
On entend des athlètes (enfin une dans un cas précis recent) dire que nos techniciens (et y compris des professionnels) ne sont pas bons, même sur nos disciplines fortes , alors qu'ils étaient entraînés par de non spécialistes.. D'autres disent qu'il faut carrément importer de la compétence étrangère , mais avec quel argent si les athlètes n'en ont pas eux même .
Enfin on a même vu un coach de champion olympique se retrouver obligé de partir en Chine, après que "son" athlète ait été capte par un autre coach français, au debotté, sans qu'on essaie de faire grand chose pour garder ce jeune coach en le sécurisant financièrement et sportivement .
Alors oui des coachs professionnels mais par où commencer si déjà on a pas su garder un existant dont on pourrait dire pis que pendre, alors que c'est peut être son administration et gestion qui ont peches...Bah oui, l'éternelle arlésienne du professionalisme à tout niveau de l'athlé en France, cette belle fille que l'on croit apercevoir de temps en temps sans jamais vraiment la voir, et dont on peut même se demander, hors pour quelques très rares, si elle sera capable un jour de se montrer de la tête aux pieds dans sa totalité...
Alors oui d'accord avec toi, on peut toujours brandir les "Il faut" et les "yaka", mais par quel bout prendre la question dans un contexte où les moyens financiers de la fédé, des clubs et de la plupart des athlètes de haut niveau sont bien limités, et où il ne faut pas trop compter sur le privé pour investir dans un sport aussi peu médiatique au quotidien ? Sans compter les désidérata des uns et des autres qui ne vont pas toujours dans le même sens...Autrement j'ai lu un truc dans l'article sur Benjamin Robert qui m'a fait sourire quand il indique que dans son nouveau groupe d'entraînement il fera désormais plus de qualitatif et moins de quantitatif. Je ne suis pas entraîneur, mais depuis 60 ans que je m'intéresse à l'athlétisme, c'est une sorte de débat "tarte à la crème" qui revient finalement régulièrement : "est-ce utile de faire beaucoup de caisse quand on fait du 800m" ?, Pire même "est-ce-que ça ne nuit pas à la perf" ? Je crois que la première fois que j'ai lu ce genre de débat (dans l'équipe bien sûr), ça devait être à propos de la préparation de Jean-Pierre Dufrene pour les JO de 1968 et la déception engendrée par sa perf à ces JO...
Et Dufresne faisait-il plus de caisse que de qualité à ce moment-là?
Hou là ça fait longtemps hein, et à l'époque j'étais encore bien jeune et pas du tout au fait de ces choses-là, mais oui je crois bien que c'est ça. Je me souviens qu'un entraîneur (ou un autre athlète, je ne sais plus...) avait déclaré, en exagérant certainement un tantinet un truc du genre : "On m'aurait dit que Dufresne préparait le marathon que je n'aurais pas été surpris"
On doit plus trop retrouver ça maintenant "fort heureusement" . Après, la France n'étant pas le monde, ni avant, ni maintenant ;)
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Date du message : samedi 5 octobre 2024 à 08h52
philathle a écrit :Eole a écrit :Mexico68 a écrit :Eole a écrit :Mexico68 a écrit :Peut-être l'intérêt d'un entraîneur professionnel ?
LienC est la manière la plus simple de voir le problème
On a des entraîneurs professionnels en France
On en a même qui ont entraîné des athlètes étrangers concurrents de français ...
Ce monde du haut niveau est tellement paradoxal , mais en tout cas content pour Bébert s il trouve son bonheur en Grande Bretagne .Il parle pour le cas personnel de S.Gamel. Après combien d'athlètes français de haut niveau sont dans ce cas? Difficile à savoir non?
Ca doit se savoir au niveau de la DTN. Enfin souhaitons le.
Mais comme tu ne sembles pas bien comprendre mon propos, combien d'athlètes acceptent désormais d être pris en charge par un système avec des professionnels , si on considère qu'ils vont plutôt privilégier une continuité, un affect, du confort, de la stabilité géographique
On entend des athlètes (enfin une dans un cas précis recent) dire que nos techniciens (et y compris des professionnels) ne sont pas bons, même sur nos disciplines fortes , alors qu'ils étaient entraînés par de non spécialistes.. D'autres disent qu'il faut carrément importer de la compétence étrangère , mais avec quel argent si les athlètes n'en ont pas eux même .
Enfin on a même vu un coach de champion olympique se retrouver obligé de partir en Chine, après que "son" athlète ait été capte par un autre coach français, au debotté, sans qu'on essaie de faire grand chose pour garder ce jeune coach en le sécurisant financièrement et sportivement .
Alors oui des coachs professionnels mais par où commencer si déjà on a pas su garder un existant dont on pourrait dire pis que pendre, alors que c'est peut être son administration et gestion qui ont peches...Bah oui, l'éternelle arlésienne du professionalisme à tout niveau de l'athlé en France, cette belle fille que l'on croit apercevoir de temps en temps sans jamais vraiment la voir, et dont on peut même se demander, hors pour quelques très rares, si elle sera capable un jour de se montrer de la tête aux pieds dans sa totalité...
Alors oui d'accord avec toi, on peut toujours brandir les "Il faut" et les "yaka", mais par quel bout prendre la question dans un contexte où les moyens financiers de la fédé, des clubs et de la plupart des athlètes de haut niveau sont bien limités, et où il ne faut pas trop compter sur le privé pour investir dans un sport aussi peu médiatique au quotidien ? Sans compter les désidérata des uns et des autres qui ne vont pas toujours dans le même sens...Autrement j'ai lu un truc dans l'article sur Benjamin Robert qui m'a fait sourire quand il indique que dans son nouveau groupe d'entraînement il fera désormais plus de qualitatif et moins de quantitatif. Je ne suis pas entraîneur, mais depuis 60 ans que je m'intéresse à l'athlétisme, c'est une sorte de débat "tarte à la crème" qui revient finalement régulièrement : "est-ce utile de faire beaucoup de caisse quand on fait du 800m" ?, Pire même "est-ce-que ça ne nuit pas à la perf" ? Je crois que la première fois que j'ai lu ce genre de débat (dans l'équipe bien sûr), ça devait être à propos de la préparation de Jean-Pierre Dufrene pour les JO de 1968 et la déception engendrée par sa perf à ces JO...
Moi j'ai lu ça aussi, un peu comme notre ReRe nationale en rejoignant Bruno Gajer . Après sur ces mouvements et remise en route post olympiques, une stat disait aussi jadis qu'a haut niveau un coureur de 800 atteignait en moyenne son meilleur a 24 ans . Difficilement applicable pour tous ceux qui voient leurs perfs évoluer aujourd hui encore bien au delà (prépa physique plus fine, plus de professionnalisme des athlètes, benefs conjoncturels apportée par la technologie de chaussure, l'apport du bicarbonate) mais néanmoins le 800 reste aussi une discipline qui use et difficile de savoir si un athlète comme Benjamin Robert pourra pousser plus loin ses limites juste parce qu'en devenant plus qualitatif.
Il veut y croire en tout cas et c'est peut être la l'essentiel a ce stade après cette saison décevante pour lui, en contraste des énormes progrès du 800 mondial masculin (et de Gabriel Tual en particulier)
schpountz
Boss d'Athled
Date du message : samedi 5 octobre 2024 à 13h04
On en revient au même problème qu'on avait évoqué durant les JO. En France on est fort pour faire monter les jeunes à un très très bon niveau, mais on n'arrive pas à en faire les tout meilleurs champions. On a eu quelques exceptions (Gressier, Bedrani aux alentours de 2018, Mayer, ...) mais en proportion nos meilleurs français s'entrainent à l'étranger, US, Espagne, Belgique.
Benjamin Robert suit cette logique, il a été très très très fort, mais il lui manque une marche pour concrétiser.
__________________________________________________
" On m'a dit que les meilleurs partent en premier. Du coup je suis pas prêt de partir " - Schpountz pour vous servir... ou pas
Date du message : samedi 5 octobre 2024 à 22h41
schpountz a écrit :On en revient au même problème qu'on avait évoqué durant les JO. En France on est fort pour faire monter les jeunes à un très très bon niveau, mais on n'arrive pas à en faire les tout meilleurs champions. On a eu quelques exceptions (Gressier, Bedrani aux alentours de 2018, Mayer, ...) mais en proportion nos meilleurs français s'entrainent à l'étranger, US, Espagne, Belgique.
Benjamin Robert suit cette logique, il a été très très très fort, mais il lui manque une marche pour concrétiser.
En comparaison,quelques étrangers viennent aussi en France dans des conditions analogues (groupe de Jimmy Gressier par exemple)
Par contre on n'a jamais vu un éthiopien dans un camp au Kenya (ou inversement)
Très disparate tout ça , avec des explications historiques, sociétales .. seulement partielles, face au caractère parfois très singulier des parcours personnels de chaque athlète, mais réelles aussi quand même .
Une fois dit ça, on sent bien aujourd hui qu'en France, le paradis supposé des athlètes les plus en vue de notre haut niveau, est hors hexagone .
Un problème si ça nous rapporte des médailles et ne fragilise pas notre système pour les athlètes moins forts ? (Ma question est volontairement un peu provoc bien sûr )
schpountz
Boss d'Athled
Date du message : dimanche 6 octobre 2024 à 13h33
Eole a écrit :schpountz a écrit :On en revient au même problème qu'on avait évoqué durant les JO. En France on est fort pour faire monter les jeunes à un très très bon niveau, mais on n'arrive pas à en faire les tout meilleurs champions. On a eu quelques exceptions (Gressier, Bedrani aux alentours de 2018, Mayer, ...) mais en proportion nos meilleurs français s'entrainent à l'étranger, US, Espagne, Belgique.
Benjamin Robert suit cette logique, il a été très très très fort, mais il lui manque une marche pour concrétiser.En comparaison,quelques étrangers viennent aussi en France dans des conditions analogues (groupe de Jimmy Gressier par exemple)
Par contre on n'a jamais vu un éthiopien dans un camp au Kenya (ou inversement)
Très disparate tout ça , avec des explications historiques, sociétales .. seulement partielles, face au caractère parfois très singulier des parcours personnels de chaque athlète, mais réelles aussi quand même .
Une fois dit ça, on sent bien aujourd hui qu'en France, le paradis supposé des athlètes les plus en vue de notre haut niveau, est hors hexagone .
Un problème si ça nous rapporte des médailles et ne fragilise pas notre système pour les athlètes moins forts ? (Ma question est volontairement un peu provoc bien sûr )
Moment ironique... On ne voit pas souvent d'éthiopiens tomber pour dopage, alors que les kényans... xD (mais comme je le dis depuis longtemps, le problème c'est la Russie hein).
Sinon t'as qui en étranger qui performe vraiment fort au niveau international qui s'entraîne dans des groupes français ?
Une raison pour l'exportation de nos athlètes, même si c'est multiplie, c'est que c'est toujours mal vu de dire qu'on est sportif de haut niveau.
"Tu fais quoi dans la vie ? Sportif de haut niveau !? Génial, et sinon niveau étude ?"
Alors que dans d'autres pays, c'est un honneur, il y a des aides, beaucoup plus de personne prêt à s'investir auprès des athlètes.
__________________________________________________
" On m'a dit que les meilleurs partent en premier. Du coup je suis pas prêt de partir " - Schpountz pour vous servir... ou pas
Date du message : dimanche 6 octobre 2024 à 13h52
schpountz a écrit :Eole a écrit :schpountz a écrit :On en revient au même problème qu'on avait évoqué durant les JO. En France on est fort pour faire monter les jeunes à un très très bon niveau, mais on n'arrive pas à en faire les tout meilleurs champions. On a eu quelques exceptions (Gressier, Bedrani aux alentours de 2018, Mayer, ...) mais en proportion nos meilleurs français s'entrainent à l'étranger, US, Espagne, Belgique.
Benjamin Robert suit cette logique, il a été très très très fort, mais il lui manque une marche pour concrétiser.En comparaison,quelques étrangers viennent aussi en France dans des conditions analogues (groupe de Jimmy Gressier par exemple)
Par contre on n'a jamais vu un éthiopien dans un camp au Kenya (ou inversement)
Très disparate tout ça , avec des explications historiques, sociétales .. seulement partielles, face au caractère parfois très singulier des parcours personnels de chaque athlète, mais réelles aussi quand même .
Une fois dit ça, on sent bien aujourd hui qu'en France, le paradis supposé des athlètes les plus en vue de notre haut niveau, est hors hexagone .
Un problème si ça nous rapporte des médailles et ne fragilise pas notre système pour les athlètes moins forts ? (Ma question est volontairement un peu provoc bien sûr )Moment ironique... On ne voit pas souvent d'éthiopiens tomber pour dopage, alors que les kényans... xD (mais comme je le dis depuis longtemps, le problème c'est la Russie hein).
Sinon t'as qui en étranger qui performe vraiment fort au niveau international qui s'entraîne dans des groupes français ?
Une raison pour l'exportation de nos athlètes, même si c'est multiplie, c'est que c'est toujours mal vu de dire qu'on est sportif de haut niveau.
"Tu fais quoi dans la vie ? Sportif de haut niveau !? Génial, et sinon niveau étude ?"
Alors que dans d'autres pays, c'est un honneur, il y a des aides, beaucoup plus de personne prêt à s'investir auprès des athlètes.
C'est peut être ça aussi, après perso je crois qu'on a des athlètes étrangers qui cherchent les mêmes choses que les nôtres et peuvent les trouver sur nos rares groupes haut niveau (je situe Mike Foppen par exemple au même niveau que Hugo Hay voire Benji Robert)
De même , on va pas se mentir non plus , un groupe de demi fond reste fragile dans tous les pays d'Europe s'il n'est pas "alimentée" régulièrement , et en ce sens Benji Robert va aussi contribuer à la pérennité de son nouveau groupe .
On serait dans le cyclisme, où l'appartenance nationale n'est pas aussi forte qu'en athle, ça ne questionnerait pas autant d'ailleurs .
Mais on va pas se mentir non plus, arriver a monter un groupe haut niveau idéal dans notre pays où on veut a la fois du sur-mesure et la sécurité d'un sport d'état ou a minima institutionnel, ça demande aussi des structures et des acteurs pour les faire tourner , la mission qu'on devrait confier voire un peu plus imposer aux clubs de notre élite peut être ...mais ceux la sont plus occupés et interesses a lâcher leur thune pour recruter des "sociétaires", qu'à monter ce type de projet ...
alors ....