ALAIN25 a écrit : Teach a écrit :"153 entraîneurs différents pour les 206 internationaux"
ce chiffre est hallucinant
comment peut t'on espérer rivaliser si on ne regroupe pas les meilleurs athlètes, les meilleurs coachs, etc.
en fait, on mise uniquement sur l'apparition miraculeuse d'un ou de plusieurs athlètes de top niveau, et de fait, la fédé ne sert à rien ou pas grand chose car elle ne gère pas l'entrainement et la préparation des athlètes, elle délègue tout à ces fameux 153 entraineurs disséminés en France et ailleurs.
Serait-ce si facile de regrouper toute cette jeunesse ne résidant pas à en IdF ? Aurait-elle la volonté de s'expatrier ? Si pas INSEPS où ? Avec quel (s) référents ? Comme il est dit, on a INSEPS mais demain ...à la rentrée (faut bien parler aussi des études, il n'y a pas que "l'usine du sport") est-il capable d'absorber autant de talent sans oublier les autres sports qui en terme de médailles-finaliste sont été un peu meilleurs que l'Athlé.
Vous aurez compris le défi à relever, nonobstant que sur ces 153 Coachs, moins de 8% sont des cadres techniques d'état, soit 92% de coachs de clubs et que seuls quelques sportifs sont issu du système des structures fédérales.
Et ce n'est pas réservé aux plus jeunes internationaux où aux disciplines hors stade :
Rome : sur les 15 médaillés individuels, 10 s'entraînent dans leur club et/ou avec un entraîneur de club, 3 s'entraînent à l'étranger, 1 sur un pôle avec un entraîneur non professionnel, 1 sur un pôle avec un entraîneur cadre technique de la FFA.
Paris : sur les 7 finalistes individuels, en comptant naturellement la médaille de C.Samba-Mayela, 3 s'entraînent à l'étranger, 2 dans leur club et/ou avec un entraîneur de club, 2 sur un pôle avec un entraîneur cadre technique de la FFA.
Comme l'a dit Eole : "On est mal patron" !!! Car si cette situation met en évidence une réelle motivation de nos entraineurs de club avec des compétences, il n'en reste pas moins qu'il manque l'étape suivante pour atteindre les médailles.
Et ce qui est le plus alarmant, c'est que c'est un travail de fond de structuration et de formation à l'encadrement de la haute performance qu'il va falloir réaliser. Et cela prend du temps
Ce qui est désolant et pour être plus radical encore dans le constat, c'est que la Haute Performance de la Fédération Française d’Athlétisme ne relève pas d’un système structuré et piloté, mais de l’investissement des entraineurs, bénévoles et cadres techniques (de moins en moins), motivés par la performance et ayant la chance de croiser au sein de la structure où ils exercent, des jeunes athlètes de talent.
Il y a du pain sur la planche